- démobiliser
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démobiliser [ demɔbilize ] v. tr. <conjug. : 1>• av. 1870; dr. 1826; de dé- et mobiliser1 ♦ Rendre à la vie civile (des troupes mobilisées). Les soldats sont démobilisés à la cessation des hostilités. P. p. adj. Soldats démobilisés. Armée démobilisée. Subst. Un démobilisé.♢ Absolt La France démobilise.2 ♦ (1963) Fig. Polit. Priver (les militants, les masses) de toute combativité, cesser ou empêcher de mobiliser pour la défense d'une cause. ⇒ démotiver.⊗ CONTR. Appeler, mobiliser.
● démobiliser verbe transitif Procéder à une démobilisation militaire. Enlever toute combativité dans la défense d'une cause, d'un parti, d'une revendication : Les vacances ont démobilisé les militants.démobiliserv. tr.d1./d Renvoyer à la vie civile (les hommes appelés sous les drapeaux).d2./d Fig. POLIT Diminuer l'enthousiasme combatif de. Mot d'ordre qui démobilise les masses.|| v. Pron. Ne plus avoir envie d'agir.⇒DÉMOBILISER, verbe trans.Renvoyer à la vie civile des hommes mobilisés à des fins militaires :• Lucien leur sourit doucement, il explique : « Ils ne sont plus jeunes, vous savez, ça m'ennuie qu'ils se soient dérangés pour rien. » « Bah! dit Moûlu, quand ils rentreront, c'est toi qui les recevras. » « Je voudrais bien, dit Lucien, mais j'aurai pas cette veine : ils vont mettre au moins huit jours à nous démobiliser. » « Qui sait? dit Moûlu. Qui sait? avec les Fritz, ça peut aller vite. » « Moi, dit Jurassien, tout ce que je demande, c'est d'être chez moi pour la cueillette de la lavande. »SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, p. 278.— Emploi abs. « S'ils apprenaient ce soir que tout s'arrange, qu'on démobilise ... » (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 619).— P. ext., POLITOL. Provoquer une baisse de la combativité des militants, des masses. Démobiliser des grévistes (Lar. Lang. fr.; cf. également ROB. Suppl. 1970).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1826 dr. (MOZIN-BIBER : Démobiliser des biens meubles, les convertir en immeubles); 1870 milit. (Lar. 19e). Dér. de mobiliser « déclarer meuble par convention », « mettre sur pied de guerre »; préf. dé-. Fréq. abs. littér. :36.démobiliser [demɔbilize] v. tr.ÉTYM. Av. 1870; en dr. « convertir en bien immeuble », 1826; de 1. dé-, et mobiliser.❖1 (1870). Rendre à la vie civile (des troupes mobilisées). || Démobiliser une partie des troupes. || Les soldats sont démobilisés à la cessation des hostilités. — Au p. p. || Soldats démobilisés. N. m. (le fém. est virtuel). || Un démobilisé.0 En Angleterre, votre faiblesse, c'est que, si l'on vous ordonne de démobiliser les hommes par classes, vous le ferez.A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, XVII, p. 188.♦ Absolt. || La France démobilise.2 (1963, in D. D. L.). Fig. Polit. Priver (les militants, les masses) de toute combativité, cesser ou empêcher de mobiliser pour la défense d'une cause.❖CONTR. Appeler, mobiliser.DÉR. Démobilisable, démobilisateur, démobilisation.
Encyclopédie Universelle. 2012.
